message qui n'a pas fonctionné quand je suis venue le 3 décembre

Dimanche, Andrea nous a invité avec une de ses collègues, Elysabeth, à aller à Pouss où il y a une plage. Nous avons vu des paysages vraiment magnifiques : l’image mentale que l’on se fait tous de l’Afrique. Les villages que nous avons croisés étaient vraiment dépaysants, les habitants si contents de voir des Nassara en voiture, les animaux domestiques (d’élevage) partout  sur la route et dans les champs, les arbres tout simplement immenses ! J’étais profondément heureuse dans cette voiture qui faisait voler la poussière derrière !

Nous sommes partis en avant-midi, avons acheté de quoi faire un pique-nique et avons fait des kilomètres longeant le Logone. La route était jolie et le temps a passé sans s’en rendre compte.  A un moment, la route était fissurée, tellement que la voiture ne pu pas passer et l’eau du Logone s’était infiltrée dans la fissure… Nous avons donc rebroussé chemin, déçus de ne pouvoir se rendre à Pouss mais savions que nous pouvions trouver un coin de plage de là où nous venions (comme nous sommes en saison sèche et que le fleuve est bas.)

En effet, nous nous sommes arrêtés, avons installé notre attirail et avons entendu un drôle de bruit… il y avait un hippopotame au loin!!! Andrea a demandé à un enfant dans une pirogue de nous amener plus près mais pas trop car les hippos ne sont pas doux doux ! On ne l’a pas vu bouger beaucoup… Andrea disait que nous avions l’air de 4 fous qui observaient une roche, mais il y avait vraiment un hippopotame là ! De retour sur la plage, le pique-nique était succulent et il n’y a eu qu’Andrea d’assez courageux pour aller nager…

Nous sommes revenus à la maison, vidés et contents. Cette journée était vraiment agréable.

Parlant d’hippopotame, un inspecteur d’école m’a raconté qu’il y a des hommes qui se transforment en hippopotame pour attaquer d’autres hommes ! hahaha Les gens ici croient dur comme fer à la sorcellerie et c’était assez drôle de voir cette homme géant, imposant tant par sa stature que par son statut social me raconter les yeux brillants qu’il n’y a que les hommes qui peuvent faire ça et pas les femmes. Je posais des questions, le fou rire au creux du ventre, répondant comme à un enfant de 5 ans qui croit au Père-Noël ! En effet, mieux vaut ne pas contredire mais quand même, pour eux, ce ne sont pas des histoires !

Andréanne